Hier, il s'est passé quelque chose de terrible. Terrible. Nous avions fini de dîner et nous débarrassions en hâte, histoire de nous précipiter ensuite devant la télé pour nous décérébrer toute la soirée en communion spirituelle avec des millions de Français - combien de millions exactement, on ne sait pas, mais pas mal tout de même, quand, en ouvrant la porte de mon armoire la boîte de sucre, mal rangée, a basculée et est tombé par terre en déversant tout son contenu sur le sol.
L'incident nous a pétrifié ; il était tard, on était crevé, on avait envie d'être collés l'un contre l'autre sur le canapé devant l'écran, peut-être ultérieurement collé l'un dans l'autre et le rangement était un sacrifice à notre bien être immédiat (on n'aime pas le bordel autour de nous). La perspective de rangement supplémentaire était désespérante. Mais nous avons fait face. Il a pris le balai, moi la pelle, on a nettoyé le gros, il est allé chercher le reste du repas, j'ai achevé le nettoyage et finalement ce terrible incident nous a coûté fort peu de travail en plus. Nous nous sommes bel et bien pelotonnés l'un contre l'autre devant l'écran.
Et le matin, faute de sucre, nous avons pris notre café au café, une petite aventure, une mini fête. On s'est dit qu'on devrait le faire plus souvent. On devrait. Mais on ne le fera pas. On oubliera. Mais finalement c'était chouette. Folies du quotidien.
dimanche 6 décembre 2009
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